A chaque fois que mes parents gardent mes enfants, soit quasiment tous les jours après l’école (oui, j’ai de la chance), j’ai droit à la même remarque de ma mère adorée dès que je passe le pas de la porte, je cite:
« Je ne comprend pas, avec nous ils sont sages sages sages, dès que tu es là, ils sont affreux »
(à prononcer avec un accent portugais très prononcé… j’espère que ma mère ne lira jamais cet article elle n’a aucun second degrés…).
Enfin, bref, malgré tout l’agacement que cette phrase me procure, et j’ai beau l’avoir entendue 12683 fois, je n’ai toujours pas atteint le niveau de résilience nécessaire pour passer outre, et bien je dois avouer que ma mère a raison. Ça fait mal de l’écrire, mais ma mère a raison…. (vraiment faites qu’elle ne lise jamais cet article).
Donc oui, pourquoi nos enfants chéris sont-ils toujours si differents avec les autres?
Combien de fois ai-je entendu les gens me dire: « Ils sont cools tes garçons, franchement t’exagères… » Alors que la veille seuls avec moi, j’ai encore la vision d’horreur du petit jetant tous ces jouets un à un par le balcon, et le grand se faire un parcours digne de Ninja Warrior avec le canapé, les fauteuils, la table du salon, les chaises… bref le zen absolu dans ma maison.
Alors l’explication à tout ça selon la théorie Filliozat, je serais la figure d’attachement principale pour mes enfants. En gros la personne la plus importante de leur vie (oui m’dame), avec qui les enfants se sentent le plus en confiance (ouah c’est quand même pas rien, ça fait quand même vachement de bien à l’égo les enfants). Et ils se permettent donc de décharger sur moi toutes leurs émotions refoulées… Mouais du coup je me passerais bien d’être la personne la plus importante de leur vie, la seconde place après papa m’irait très bien.
Je me permet donc d’expliquer gentillement à ma maman chérie à chaque que j’ai droit à sa remarque, que c’est tout simplement parce que mes enfants m’aiment plus qu’elle (nianiania, qui a dit que j’étais une adulte?). Et généralement elle me rétorque: « Tes enfants ne te voient pas assez, tu travailles trop »… J’enchaine avec un « C’est pas la quantité, mais la qualité qui compte, toi par exemple tu travaillais moins que moi et… » Bim uppercut, jeu set et match. Je t’aime mamounette, sans rancune!