2018, ses inoubliables et ses… oubliables

Hier, je me suis dit que ça serait bien de faire un bilan des moments phares 2018. Ben oui, c’est la période pour ce genre de choses.

Et bien figurez-vous que je suis restée devant une page blanche, inexorablement… Impossible de sortir un moment fou. Ça me rend dingue, triste, angoissée, énervée, j’ai des palpitations, j’ai envie d’envoyer valser mon ordi. Bref, je passe par tous les stades émotionnels du syndrome de la page blanche. Comme si 2018 n’avait pas existé. Et puis je me dis que c’est justement parce qu’il y eu trop de moments fous!… ou pas? Au bout du rouleau, me voilà donc à demander à Danidou: « Tu retiendras quoi de 2018 toi? »… moi la plus indépendantes des femmes indépendantes.

Bref après un brainstorming digne des plus grands publicitaires, voici le bilan 2018 des Bidou:

Les INOUBLIABLES

Les premiers, parce qu’il y en a eu tout un tas
  • Premiers pas de Gabichou, et avec eux une maman fière, mais aussi angoissée par la rencontre des coins de tables avec son joli petit front.
  • Premiers mots de Gabichou, même si j’ai du accepter d’être appelée papa pendant 6 mois, avant d’entendre un « mama ». Aucune reconnaissance ces enfants.
  • Premières vacances à 4, qui à chaque fois se sont avérées être tout sauf des vacances! Mais bon le plus important c’est d’être ensemble, c’est ça?
  • Premier triathlon, mais pas première fois que j’ai la sensation du « qu’est ce que je fous là? »
  • Premier week-end camping avec les enfants, on a d’ailleurs presque dû déménager dans un mobil home de 25m2 parce que Valentin voulait y habiter pour toujours…
  • Première classe verte pour Valentin. 5 jours sans lui, c’était un déchirement pendant une demie journée et puis une sensation de « Libérée, Délivrée » pendant 4 jours et demi. Non en vrai c’était atroce! Rendez-moi mon bébé!!!!
  • Premier Disneyland Paris, à la période de Noel, c’est magique. Et puis c’est froid, archi plein de gens qui ont eu la même idée que nous. Moi qui croyait être originale. Mais ça reste la magie de Disney.
  • Premier Noel à Paris depuis longtemps, avec une famille réunie au complet. Pour faire découvrir les endroits de mon enfance à mes enfants. Oui je deviens chiante et nostalgique. La Tour Eiffel de Paris, le musée d’histoires naturelles ont eu un grand succès. Mon ancienne école primaire, beaucoup moins. Ingratitude des enfants.
Et puis
  • La rentrée au CP pour Valentin. En 3 mois il savait lire, écrire, faire des additions, des soustractions, des multiplications, des équations du 2nd degré… Mon fils est un génie. Et puis les premières convocations par la maîtresse à cause du comportement dudit jeune homme… Ça promet.
  • Mon nouveau travail.
  • La France est championne du monde de football (je le met parce que c’est le premier truc que Danidou m’a dit quand je lui ai posé la question. Bref Danidou est un mec).
  • Les premières leçons de vie de Valentin: » Maman, la télé ça ne se jette pas! Ça se met au recyclage. Il faut respecter la nature  » – « Oui tu as raison, excuse moi ».
  • 1 an de blog, la moins chère des thérapies.
  • 46578h de sommeil en moins mais aussi 46578 heures en plus avec mon bébé. Toujours voir le verre à moitié plein.
  • Le grand écart faciale de Valentin, sa ceinture jaune de Karaté.
  • Mon one-woman show mémorable au mariage de Jo et Antho, et mon tube de l’été « ‘Jo et Antho c’est rigolo ». Tout un programme.

Les OUBLIABLES

Il y a aussi des choses moins glop, que j’aimerais bien oublier.

  • D’avoir failli divorcer 1 fois par semaine pendant 1 an, parce que 2 enfants c’est quand même une révolution du couple. Non pas de 3ème, merci.
  • Les crises de nerfs pour rien de grave. La dernière ayant eu lieu il n’y a pas moins de 5 minutes…
  • La coupe au bol que mamie a pris la liberté de faire à Gabichou #RIPjolischeveux
  • Le premier trajet en avion de Gabichou. Non, arrêtons de se mentir, toutes les premières fois ne valent pas la peine d’être gardées en mémoire.

Les SUPER-EXTRA-OUBLIABLES

Et puis les choses à évacuer de toute urgence:

  • Un monde qui part en cacahuète: les guerres, les attentats, les gens violents, les émeutes dans le quartier de mon enfance (RIP avenue Kleber).
  • Les gilets jaunes, et toutes ces heures en moins avec mes enfants parce que j’étais bloquée dans ma voiture.

 

 

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